Les sachets de thé

de Stéphane Gisbert

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L'histoire

« Les sachets de thé » raconte la vie d’un couple, de ses débuts à sa fin. C’est une biographie imaginaire et poétique de la vie à deux. Une fantaisie surréaliste à l’humour désenchanté.

Elle et lui se rencontrent, se découvrent, s’apprivoisent, s’aiment, vivent ensemble, se cramponnent l’un à l’autre, et, finalement, se séparent. Ce qui est en jeu est un amour ordinaire et banal. Un amour de tous les jours, dans lequel tous ceux qui ont aimé se retrouveront.

On ne saura jamais de quoi vivent Elle et Lui. Ont-ils une profession ? Travaillent-ils seulement ? Même leurs noms nous resteront inconnus ! « Les sachets de thé » ne se veut pas un drame social ou une étude psychologique à la Ibsen par exemple.

Il tente de traiter la relation amoureuse en soi, poétiquement. Et pour ce faire, il la déconnecte de la réalité quotidienne, de ses attributs socioculturels, familiaux et psychologiques... Elle et Lui deviennent en quelque sorte les sujets d’une expérience in vivo. Une expérience de théâtre qui les isole du monde extérieur pour mieux les observer et les cerner.

Ainsi, comme dans une expérience de laboratoire maintes fois renouvelée notre « mise en culture » amoureuse se soldera par un échec. La fantaisie du début s’estompera. L’expérience de l’amour n’est-elle pas aussi celle du temps qui passe, transforme et détruit tout ? Nos amants finiront par se séparer avec dans la bouche le goût amer d’une pomme tombée du jardin d’Eden...